Film

Projection « Destination Francophonie »

Projection « Destination Francophonie »

Le mardi 18 avril à 20 h au Centre culturel de Serbie, venez découvrir les deux épisodes de « Destination Francophonie » tournés en Serbie, en présence du présentateur Ivan Kabacoff !


Destination Francophonie est une émission hebdomadaire diffusée sur TV5 Monde et présentée par Ivan Kabacoff. Dans chaque pays, Ivan Kabacoff part à la rencontre des francophones qui nous présentent, en français, leur culture, leurs modes de vie et leurs engagements. L’émission valorise également des projets qui font vivre localement la langue française, une langue vivante, dynamique et en constante évolution.

Le premier épisode à Belgrade aborde les traces de la relation d'amitié historique entre la France et la Serbie à travers la visite de l'ambassade de France, du collège public Ribnikar et de la chaire de français de l'université de Belgrade. La fin de l’émission est consacrée à la ville de Novi Sad, au bord du Danube.

Le deuxième épisode à Niš est l’occasion de découvrir le musée du Jazz, puis la tour des Crânes, symbole de la résistance des Serbes contre les Ottomans. L’émission parle également d'un site archéologique méconnu : Justiniana Prima, la ville de l'empereur romain Justinien 1er, dont des restes ont été retrouvés près de Niš. Enfin, l’émission nous emmène dans la région viticole de Negotin à la rencontre une jeune oenologue française.

Les deux épisodes seront sous-titrés en serbe.

L’émission a pu être réalisée grâce à l’aide du ministère serbe du tourisme, du ministère serbe des Affaires étrangères, de l'Ambassade de France, et des instituts français de Niš et Novi Sad.


EVÉNEMENTS PASSÉS


Projection de films serbes dans le cadre du festival « L'Europe autour de l'Europe »

Projection de films serbes dans le cadre du festival « L'Europe autour de l'Europe »

Le festival « L’Europe autour de l’Europe », fondé par la cinéaste Irena Bilić, se déroule tous les ans au printemps à Paris. Pendant deux semaines, le festival présente des films d’auteurs et d’art de la Grande Europe. Une sélection d’environ 100 films – fictions, documentaires, court-métrages, films d’animations et films expérimentaux sont présentés dans plusieurs salles parisiennes et d’Île-de-France.

Cette année, une sélection de films serbes hors compétition, issus de la section Connexions du festival « L'Europe autour de l'Europe », sera projetée au Centre culturel de Serbie, le mardi 21 mars à partir de 20 h. Ces films ont été réalisés et sélectionnés en collaboration avec le festival de films étudiants « Bistre Reke » de l’Université d’Arts dramatiques de Belgrade. 

 

𝐀𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 :

- 𝙇𝙖𝙢𝙗𝙡𝙞𝙠𝙚 / 𝙆𝙧𝙤𝙩𝙠𝙞 de Jovan Dimoski (2022, Serbie)
- 𝙅𝙤𝙝𝙣𝙣𝙮 𝙆 / 𝘿𝙯̌𝙤𝙣𝙞𝙠𝙖 de Ana Djurović (2022, Serbie)
- 𝙃𝙤𝙬 𝙖 𝙁𝙞𝙡𝙢 𝘽𝙚𝙘𝙖𝙢𝙚 𝙖 𝙈𝙞𝙧𝙖𝙘l𝙚 𝘼𝙜𝙖𝙞𝙣 / 𝙆𝙖𝙠𝙤 𝙟𝙚 𝙛𝙞𝙡𝙢 𝙥𝙤𝙣𝙤𝙫𝙤 𝙥𝙤𝙨𝙩𝙖𝙤 𝙘̌𝙪𝙙𝙤 de Petar Lakić, Maya Janković, Jovan Ilić, Ljudmila Korobova, Milana Miljković, Djordjije Petrović (2022, Serbie)
- 𝙔𝙤𝙪’𝙧𝙚 𝙩𝙝𝙚 𝙤𝙣𝙡𝙮 𝙤𝙣𝙚 𝙩𝙝𝙖𝙩 𝙡𝙞𝙫𝙚𝙨 𝙞𝙣 𝙢𝙮 𝙝𝙚𝙖𝙧𝙩 / 𝙐 𝙨𝙧𝙘𝙪 𝙢𝙤𝙢𝙚 𝙨𝙖𝙢𝙤 𝙯̌𝙞𝙫𝙞𝙨̌ 𝙩𝙞 de Jovan Nebojša Ilić (2023, Serbie)
- 𝙈𝙞𝙡𝙖𝙙𝙞𝙣 𝘿𝙟𝙤𝙧𝙤𝙫𝙞𝙘 de Novak Šipetić (2022, Serbie)
- 𝙀𝙫𝙚𝙧𝙮𝙩𝙝𝙞𝙣𝙜 𝙞𝙣 𝙞𝙩𝙨 𝙍𝙞𝙜𝙝𝙩 𝙋𝙡𝙖𝙘𝙚 / 𝙎𝙫𝙚 𝙠𝙖𝙠𝙤 𝙩𝙧𝙚𝙗𝙖 de Nikola Stojanović (2020, Serbie)

 

En présence du professeur Narcisa Darijević.


Revue de films documentaires « Les univers féminins »

Revue de films documentaires « Les univers féminins »
Dans le cinéma documentaire serbe il y a beaucoup d'auteures. Chaque année de nouvelles jeunes réalisatrices apparaissent et leurs films sont de plus en plus remarqués aussi bien en Serbie que dans le monde entier. Bien que la statistique dise qu’il n'y a pas encore d’égalité des genres dans l'industrie cinématographique, la qualité des films documentaires des réalisatrices serbes prouve qu'elles sont présentes et très importantes dans la représentation de la Serbie au-delà de ses frontières. Nous souhaiterions, à travers cette revue, les présenter au public français.

La revue « Les univers féminins » présentera les films de quatre auteures de styles différents traitant de sujets actuels, brûlants, mais universels aussi. Après toute projection, le public pourra discuter avec l’auteure du film.

 

Le 8 décembre 2022

18 h Le cinéma occupé
20 h L'Etoile est née
 

Le 9 décembre 2022

18 h Les hommes jaunes viendront de l'est et il boiront l'eau de la rivière Morava
19 h 30 Moi quand j'étais gamin, j'étais une gamine
20 h l'Ile d'Adem

Le festival L’Europe autour de l’Europe au Centre culturel de Serbie

Le festival L’Europe autour de l’Europe au Centre culturel de Serbie

Le Centre culturel de Serbie et le festival L’Europe autour de l’Europe présentent :

 

Séance le 23 mars 2022 à 19 h

Chers amis, suite à un problème technique nous annonçons un changement de programme pour ce soir : à la place de court métrage d'étudiants de l'Académie des Art de Novi Sad et de l'Université Singidunum de Belgrade, nous montrerons un film de Szabolcs Tolnai, réalisateur et professeur de mise en scène, programmateur de la séance initiale.

La séance de court métrage sera reprogrammée ultérieurement.

Un film d'été / Letnji bioskop
Fiction, Serbie/Hongrie, 1999, 67 min, noir et blanc
Voïvodine. Eté. Deux cinéaste improvisés, accompagnés d'un chien, en repérage sous le soleil de plomb pour réaliser un film.

Merci de votre compréhension.

 

 

Florilège de films d’étudiants de l’Université Singidunum, Faculté de Media et Communications et à l’Académie des Arts de Novi Sad, Département des Arts Dramatiques

Sélection de Szabolcs Tolnai, professeur de mise en scène

 

Lažni autostop (Un faux autostop) 

de Tamara Kostrešević

(Fiction, Serbie, 2020, 23’, C, VOSTA)

 

Un jeune couple part en voyage vers la mer. Ils font un jeu qui consiste à faire semblant de ne pas se connaître. Le jeu se termine tragiquement.

 

Priča o kurvama (Une histoire des putes)

de Milica Malétin

(Fiction, Serbie, 2021, 25’, C, VOSTA)

avec Stefan Starčević, Ognjen Mićović, Nikola Radulovic, Jelena Lončar, Mladen Maričić

 

Trois mecs ivres, en grand manque de sexe, et aux vues diamétralement opposées sur l'amour, décident d'appeler une prostituée.

 

Dog and the Wind / Pas i vetar

de Jovana Marković

(Fiction, Serbie, 2021, 27’, C, VOSTA)

 

Zoya, percussionniste dans un groupe musical, veut construire sa vie à l’étranger. La soirée avant son départ, elle rencontre Luka. Le lien qui s’établit entre eux est peut-être plus fort qu’ils ne le pensent.

 

Lucky Snails / Blago puževima

d’Olga Milisavljević

(Fiction, Serbie, 2021, 33’, C, VOSTA)

avec Atina Milutinović, Sanja Marković, Vahid Džaković, Stevan Šerbedžija, Tamara Tasić

 

Vivant dans un environnement distant et sans affection, une jeune fille construit son univers sur les paroles brutes de sa mère. Sa peur grandissante de la punition de Dieu la pousse à combattre sans cesse ses péchés imaginaires.

 

It’s All Your Fault! / Za sve ste vi krive

de Tamara Tasić

(Documentaire, Serbie, 2021, 27’, C, VOSTA)

 

Ce court documentaire pose la question de l’amitié idéale. En filmant ses amies, membres d’un collectif musical connu dans toute la ville, la réalisatrice croit pouvoir renforcer leur amitié.

 

 

Séance le 24 mars 2022 à 19h

 

Aleksandar Petrović

Aleksandar Petrović est un réalisateur et scénariste d’origine serbe, né en 1929 et mort en 1994, à Paris. C’est l’un des premiers réalisateurs de sa génération à se défaire des stéréotypes et des codes de propagande, qui gangrenaient le cinéma yougoslave. Il a étudié à l’Académie du Film de Prague et à la Faculté de Philosophie de Belgrade, où il obtient un diplôme d’Histoire de l’Art. C’est en 1957 qu’il réalise son premier court-métrage, Entre le ciel et le marais. Ses films Elle et lui (1961) et Les Jours (1963) marquent le début de la sensibilité moderne du nouveau cinéma yougoslave. Il est nommé professeur de mise en scène à l’Académie de Cinéma, Théâtre et Télévision de Belgrade. Tri (1965), candidat aux Oscars, est un succès mondial. J’ai même rencontré des tziganes heureux (1967) remporte le Grand Prix et le FIPRECI au Festival de Cannes. En 1968, il réalise Il pleut dans mon village, inspiré par Les Possédés de Dostoïevski. En 1973, le gouvernement communiste le force à quitter sa chaire de professeur de cinématographie. Dès lors, il travaille à l’étranger. Maître et Marguerite (1973) est récompensé de Lion d’argent à la Mostra de Venise, parmi d’autres prix. En 1977, il tourne Portrait de groupe avec dame, d’après Heinrich Böll. Son dernier film est Migrations, réalisé en 1989.

 

 

Il pleut dans mon village / Biće skoro propast sveta

(Fiction, Yougoslavie/Serbie, 1968, 84’, NB, VOSTF)

avec Annie Girardot, Ivan Palúch, Mija Aleksić, Eva Ras

 

Dans un petit village isolé de la Voïvodine, la jeune Gotza, l’innocente du village, fait objet de la grossièreté des hommes qu'elle suit sans malice. Seul Trisha, le jeune porcher au cœur simple, ose la défendre. A la suite d'une rixe et d'une nuit de beuverie, les deux jeunes gens se trouvent mariés. Mais l’arrivée de l’institutrice Reza dans le village va semer un désordre intégral, conséquence du trouble créé chez les hommes du village par la jeune femme.

 

« … Tout cela brille de tellement de vitalité et de rage sexuelle que cette laideur se mue en beauté à couper le souffle. Un chef-d’œuvre authentique. » Michel Maurdor, Nouvel Observateur

 

« … Le film évoque une atmosphère de réel et d’irréel et tend à la création d’un cauchemar de la lutte entre le bien et le mal dans laquelle le monde actuel vit. » Aldo Scagnetti

 

« L’histoire est simple, puissante et terrestre, mais sous l’influence de Petrović gagne en profondeur. Il transparaît que les personnes ne changent pas aussi vite que les gouvernements ni les idéologies. Même si le film n’est pas anti-socialiste, il souligne les crises qui peuvent surgir en cas de conflit entre des opinions et théories individuelles ». Gene Moskowitz, Variety, Etats-Unis

 

« … C’est sans contestation mon film le plus difficile ! Aussi bien dans sa réalisation structurelle comme sur le plan formel. Il a été difficile d’accorder toutes ces différentes formes de l’esprit humain, toute cette polyvalence de l’âme. A part les difficultés de style, d’autres questions se sont posées dans le travail, notamment avec les acteurs. Plus que pour mes films précédents, j’ai eu pour Il pleut dans mon village une nette graduation des contrastes dans le choix des personnages d’artistes. D’un côté la célèbre vedette internationale Annie Girardot, de l’autre côté un grand nombre de personnes qui n’ont jamais joué. Pour harmoniser le jeu, j’ai été beaucoup aidé par le fait que la vedette de mon film Annie Girardot est aussi une grande actrice. » Aleksandar Petrović


Vendredi 19 novembre 2021 à 19h - Hommage à Handke dans le cadre du festival L'Europe autour de l'Europe 2021

Vendredi 19 novembre 2021 à 19h - Hommage à Handke dans le cadre du festival L'Europe autour de l'Europe 2021

Contemporary World Writers - Peter Handke / Savremeni svetski pisci : Peter Handke de Neda Valčić Lazović

(Documentaire-interview, Serbie, 2020, C, 50’, VO)

 

L’entretien avec Peter Handke a eu lieu un peu avant Noël 2019 dans sa maison à Chaville. C’est probablement la première interview de cette importance après la cérémonie du Prix Nobel. Il y revient sur les différentes phases de sa création et de sa vie, depuis ses débuts dans la révolution littéraire des années soixante, en passant par Répétition (1986), où la Yougoslavie est mentionnée pour la première fois comme son toponyme littéraire jusqu’aux œuvres dont la thématique est l’espace de l’ex-Yougoslavie. Quelques questions : comment, dans son écriture, le monde externe devient-il le monde interne et inversement ? Comment une fin tragique amène la catharsis ? Quel est son rapport à la Yougoslavie, cet eros qui l’entraîne ?

 

Neda Valčić Lazović

Neda Valčić Lazović est journaliste, auteur d’essais et traductrice littéraire. Elle est rédactrice à RTS – Radio télévision de Serbie – rédaction Art et culture. Auteur de la série Les écrivains contemporains du monde, elle a réalisé dans les vingt dernières années les portraits de Mario Vargas Ljosa, Jean-Marie Le Clésio, Orhan Pamuk, Peter Handke, Günter Grass, Salman Rushdie, Paul Auster,Alexandre Barykin, Jonathan Franzen, Michael Cunningham, Ian McEwan, Lioudmila Oulitskaïa, Viktor Erofeyev, Jean Bodrillard, Alain Badiou, Jacques Rancière, Irvin Yalom, Julia Kristeva, ainsi que ceux d’autres penseurs qui ont marqué la scène internationale au tournant du vingtième siècle. En 2011, elle reçoit l’insigne de Chevallier de l’ordre des Arts et des Lettres.

 

La projection sera suivie d’un débat animé par Muharem Bazdulj.

 

Muharem Bazdulj

Muharem Bazdulj (1977) est un écrivain serbe né en Bosnie alors que la Yougoslavie existait encore. Il a écrit une douzaine de romans et de recueils d’histoires. Ses œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues européennes. En plus de la littérature, il est également impliqué dans le journalisme et la traduction littéraire. Il vit à Belgrade.


Regardez des films serbes sur la nouvelle chaîne YouTube de FCS

 

Le Centre cinématographique de Serbie (Filmski Centar Srbija) a lancé sa propre chaîne YouTube où les visiteurs peuvent regarder gratuitement divers films serbes des longs et courts métrages.

Visitez leur profil sur YouTube en cliquant ici et choisissez un film pour vous!


Mercredi 25 mars 2020 à 19h - Festival de films européens de Paris "L'Europe autour de l'Europe"


Du 26 au 28 mars 2020 à 19h30 - Revue de documentaires "Les univers féminins"

Du 26 au 28 mars 2020 à 19h30 - Revue de documentaires "Les univers féminins"

Le nombre de femmes dans le cinéma documentaire en Serbie ne cesse de grandir. Leurs films sont plus en plus remarqués tant en Serbie que dans le reste du monde. Le chemin sera long avant d’atteindre la parité dans l’industrie du cinéma, mais elles se démarquent par la qualité de leurs films et participent aux rayonnements des films serbes au-delà de leurs frontières.

Dans le cadre de la programmation "Les univers féminins" L'Association des documentaristes serbes, Doc Serbie, présente quatre films récents de réalisatrices serbes. Après chaque projection une rencontre sera organisée avec les réalisatrices.

 

Une table ronde sur le thème de l’écriture au féminin dans le cinéma documentaire réunira des réalisatrices serbes et françaises. Le débat sera consacré à l’égalité des genres dans l’industrie cinématographique en Serbie et en France et à la question de reconnaissance des auteurs. Les représentantes du Réseau européen des femmes dans l’audiovisuel (EWA) et de Women In Film France seront présentes également.

 

Réservations de place par téléphone: 01 42 72 50 50


Rétrospective Želimir Žilnik et la Black Wave au Centre Pompidou

Rétrospective Želimir Žilnik et la Black Wave au Centre Pompidou

Du 12 AVRIL au 12 MAI 2019

CINÉMAS 1 & 2, PETITE SALLE

Le Centre Pompidou consacre, pour la première fois en France, une rétrospective au cinéaste serbe Želimir Žilnik, du 12 avril au 12 mai 2019. Réalisateur depuis plus de 50 ans, Želimir Žilnik a tourné ses premiers films à la fin des années 1960, devenant l’un des principaux cinéastes de la Nouvelle Vague yougoslave, appelée « Black Wave » pour sa critique du régime de Tito.
Avec près de 60 films à son actif, il dénonce sans relâche l’exploitation de la pauvreté dans un contexte historique qui traverse le communisme, la montée des nationalismes, les guerres d’ex-Yougoslavie, la redéfinition des frontières, le passage à une économie capitaliste, l’Europe et les problématiques actuelles de migrations. De son premier long métrage, Travaux précoces, pour lequel il a reçu un Ours d’or à la Berlinale de 1969, à son dernier film, The Most Beautiful Country in the World, le travail inédit de Želimir Žilnik et l’histoire de l’Europe multiculturelle qu’il incarne sont à découvrir au Centre Pompidou, en présence du cinéaste. Želimir Žilnik réalise également un court métrage inédit pour la collection d’autoportraits filmés du Centre Pompidou, Où en êtes-vous ? En miroir de sa rétrospective, cinq films de la « Black Wave », de Dušan Makavejev et Aleksandar Petrovi entre autres, rendent compte de l’inventivité et de la révolte qu’a portées ce mouvement.

 

Né dans un camp de concentration nazi à Niš en 1942, Žilnik fut ensuite libéré et élevé par ses grands- parents après l’exécution de sa mère, puis de son père, militant communiste slovène. Sa détermination et sa conscience politique ont pris racine dans son histoire. Želimir Žilnik se consacre d’abord à la documentation de situations sociales complexes à travers le cinéma et le droit. La vague noire ou « Black Wave » dont il est un des investigateurs en ex-Yougoslavie dans les années 1960, influencée par le néoréalisme italien et la Nouvelle Vague française, est animée par une liberté d’expression et une volonté de réformer le langage cinématographique. Les cinéastes de ce mouvement se sont battus pour pouvoir représenter le côté « sombre » de la société communiste et de l’homme. En 1971, Želimir Žilnik lisait sur scène un manifeste intitulé « Ce festival est un cimetière » lors de la première de son court métrage coup-de-poing, Black Film. Il dénonçait l’inutilité d’un humanisme abstrait, l’exploitation des pauvres et « le prétendu courage et la bonne conscience sociale de films qui ne sont en réalité que le reflet de la mode dominante dans le cinéma bourgeois ». Peu de cinéastes sont restés attachés à l’idée de provocation sociale et d’un cinéma politiquement engagé de manière aussi durable et obstinée.


Film documentaire serbe – Focus sur les migrants

Film documentaire serbe – Focus sur les migrants

Du 28 au 30 mars 2019

L’Association des documentaristes de Serbie – Dok Srbija – présente cinq films des auteurs serbes de production contemporaine, portant sur le thème des migrations.

Les auteurs approchent ce thème des aspects différents, qu’il s’agisse des migrants du Proche orient (Destination Serbistan de Želimir Žilnik et Abdul & Hamza Marko Grba Singh), des destins des travailleurs à l’étranger (Dragan Wende – West Berlin de Lena Müller et & Dragan von Petrovic), de l’expérience personnelle de l’émigration (Quatre passeports de Mihajlo Jevtić) ou des immigrés de l’autre côté de l’Atlantique (Distances de Nemanja Vojnović).

La veille de la rétrospective au Centre Pompidou, au public se présentera aussi Želimir Žilnik, le metteur en scène qui a tourné, pendant sa carrière, plus de 50 courts-mètrages et films qui ont marqué la cinématographie yougoslave.

C’est une occasion unique pour faire connaissance de certains des auteurs les plus importants de la scène documentaire serbe, dont les films ne connaissent pas des frontières.

Jeudi 28 mars

19h – 19h10 présentation des films

19h15

Abdul et Hamza, 2015, 49', Marko Grba Singh, studAVP, FDU

20h15

Distances, 2017, 72', Nemanja Vojinovic, All Inclusive Films

21h30 – 22h

Rencontre avec les réalisateurs

Vendredi 29 mars

19h – 20h

Débat > Focus migrants

Intervenants: Zelimir Zilnik, Lena Müller, Dragan von Petrovic, Mihajlo Jevtic, Nemanja Vojinovic, Marko Grba Singh, Olivier Babinet (metteur en scène), Irena Bilic (directrice de festival Europe autour de l’Europe) Mirjana Morokvasic (directrice de recherche au CNRS)

Modératrice: Ana Otasevic

20h

Destination Serbistan, 2015, 94min, Zelimir Zilnik, Playground

21h45 – 22h30

Rencontre avec le réalisateur

Samedi 30 mars

18h

Quatre passeports, 2016, 83’, Mihajlo Jevtic, Film the world

19h30

Dragan Wende – West Berlin, 2013, 87', Lena Müller & Dragan von Petrovic,

Von.müller.film

21h – 21h30

Rencontre avec les réalisateurs

Contact:

Ana Otasevic, anaotash@gmail.com

T. + 33 6 26 56 32 97

Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication de la République de Serbie